Lac de Souliers – Pic est et Pic Ouest de Côte Belle.

Première visite en septembre 2013, en partant du petit village de Souliers (1820 m). Le lac de Souliers situé à 2487 m, constitue un beau point à atteindre pour une petite randonnée tranquille. Le retour par le Col du Tronchet et la crête de Glaise rajoute du caractère à cette randonnée en boucle pour revenir à Souliers depuis le sommet des remontées mécaniques d’Arvieux.

Le Pic Ouest de Côte Belle, situé au-dessus du Col de l’Izoard, offre une vue magnifique sur ce col et reste une ascension assez aisée depuis le Lac de Souliers. La crête pour atteindre le Pic Est de Côte Belle est un peu plus technique, avec le contournement d’un gendarme qui demande à faire attention où on pose les pieds, mais l’enchaînement des 2 pics offre une belle randonnée alpine dans un cadre magnifique. La descente par la Crête de Coste Belle, au Sud du Pic Ouest, complète parfaitement cette sortie et en fait une randonnée de caractère.

Ref : Carte IGN  3537 ET GUILLESTRE.
Dénivelé total : environ 850 m (entre 2212 et 2914 m).
Distance : environ 8,5 km  –  Temps total : 6 h.
Difficulté : **/*** 2 étoiles pour le Pic Ouest en passant par le Lac de Souliers et en revenant par le même chemin et 3 étoiles pour le Pic Est et la Crête de Coste Belle.

Dénivelé total : 670 m pour le Lac de Souliers en partant de Souliers (entre 1820 et 2487 m).
Distance : environ 4,5 km  –  Temps total : 2 h 30.
                   environ 7,5 km pour le retour par le Col du Tronchet et la crête de Glaise depuis le Lac de Souliers.
Difficulté : ** (sur sentier).

Au départ de la route du Col de l’Izoard, au niveau de la Casse Déserte (2212 m), on emprunte un bon sentier jusqu’au Lac de Souliers (2487 m). Ensuite, une bonne sente, un peu raide permet de rejoindre le col (2781 m) entre le Pic Est et Ouest de Côte Belle. La crête pour rejoindre le Pic Ouest (2854 m) ne présente aucun problème.
Si on veut faire l’ascension du Pic Est, 100 m de dénivelée en dessous du col (2781 m), tirer à droite pour rejoindre la crête après le premier petit sommet à droite du col. Puis suivre la crête, facile au début, celle-ci se redresse un peu pour aboutir à un collet entre deux sommets rocheux (voir photo ←). Il faut contourner la crête, soit par la droite, après avoir escaladé un petit dièdre (3m en II) pour passer de l’autre côté (versant Sud), ou rester versant Nord et traverser sur des vires, un peu exposé dans les 2 cas, et rejoindre la crête un peu plus loin. La suite jusqu’au sommet du Pic Est de Côte Belle (2914 m) ne présente plus vraiment de difficulté.
Le retour se fait par le même cheminement.
Rejoindre ensuite le Pic Ouest de Cote Belle (2854 m).

Pour la descente par la Crête de Coste Belle, suivre, facilement vers le Sud, la crête jusqu’au sommet (2844 m). Descendre vers un couloir de terre jaune et continuer ensuite sur le fil de la crête, où l’on trouve une petite sente assez facile a suivre. La pente devient ensuite un peu plus raide et conduit à une brèche vers 2650 m d’altitude. Traverser à flanc versant Ouest pour rester sur la crête et descendre, en navigant au mieux, entre les ressauts et les couloirs pierreux et herbeux afin de rejoindre l’aire de décollage des parapentes et ensuite facilement le sentier en contrebas.

Gallerie pour le Lac de Souliers en partant du village de Souliers. Sept 2013.

Pacou

Pacou

Un commentaire

  • Alain Laporte
    13 juillet 2019 à 6 h 17 min

    Salut Pascal,
    Bravo et merci pour cet excellent article sur cette fabuleuse randonnée sur les crêtes de « Côte » ou « Coste » Belle. Maintenant que nous savons que parcourir l’intégralité de la Crête de Coste Belle tel que nous l’avons fait ne pose pas le moindre problème aux randonneurs rodés à ce type d’exercice, je suggère à tous les fans de ton blog que ça intéressera de faire cette randonnée en sens inverse pour les raisons suivantes :
    – c’est à mon sens la manière la plus esthétique,
    les parties les plus raides sont toujours plus faciles à monter qu’à descendre tant qu’il ne s’agit pas d’un pierrier bien évidemment,
    – ainsi on monte à l’ombre et on n’a jamais le soleil dans les yeux, situation assez gênante sur la crête Ouest du Pic Est qui ne facilite pas la progression et contrarie les croqueurs d’images,
    – idem pour la vue sur la très spectaculaire Crête des Oules, ainsi que la face Est du Pic de Rochebrune.
    Amitiés.
    Alain

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