Pointe des Avers
Située, à gauche de la Tête de la Cula, au fond du vallon du Cristillan, au-dessus de Ceillac, la Pointe des Avers avec ses 3089 m d’altitude, moins connue et moins fréquentée, reste cependant un sommet plein d’intérêt. La traversée de la crête depuis la Tête de la Cula jusqu’au Rocher Blanc, voire jusqu’à la Pointe des Marcelettes est un parcours très intéressant. Il est possible de raccourcir ou de rallonger à sa guise ce parcours en crête, car toute la crête, depuis le Col Sud du Cristillan jusqu’au Col des Estronques, se parcourt finalement assez aisément.
Ref : Carte IGN 3637 OT MONT VISO
Dénivelé total : environ 1100 m (entre 2030 et 3089 m).
Distance : environ 12 km – Temps total : 6 à 7 h.
Difficulté : *** La crête ne présente pas vraiment de difficulté, il faut naviguer un peu pour prendre le meilleur itinéraire. Le côté Sud-Est de la Pointe des Avers est assez raide et se gravit en zizaguant versant Sud. Quelques petits passages délicats dans de très beaux rochers verts, après le Rocher Blanc, mais qui doivent pouvoir s’éviter en contrebas versant Sud. La pente au-dessus de la Bergerie du Bois Noir est raide, mais en cherchant les drailles à moutons pour descendre au mieux, vous n’aurez pas de problème.
Au départ du parking des Claux (2030 m) ou celui, juste un peu plus loin, de la Bergerie du Bois Noir (2055 m), rejoindre le sentier du Col Sud de Cristillan et Col de la Cula. Juste avant l’Ancienne cabane des douanes, laisser le sentier du Col Sud de Cristillan à droite et suivre le Col de la Cula en passant à la cabane. Si vous ne voulez pas monter jusqu’à la Tête de la Cula, à l’altitude 2788 m laisser le sentier et traverser vers le Nord pour remonter ensuite les pentes herbeuses au-dessus et rejoindre la crête entre la Cula et les Avers. Suivre le fil de la crête en contournant les ressauts rocheux versant Sud et atteindre par une dernière pente raide le premier sommet de la Pointe des Avers. Le véritable sommet (3089 m) se trouve une centaine de mètres plus loin au niveau du cairn.
Suivre ensuite, facilement à la descente, la crête en longeant les à-pics de la face Nord, où se tenaient tranquillement quelques chamois quand nous sommes passés.
Il est possible vers 2850 m d’altitude de piquer, à gauche, vers le Vallon de Pré Vergoune ou des Oliviers pour quitter la crête, mais la suite du parcours en longeant cette crête reste très intéressant.
Après une petite pointe que l’on contourne par la gauche et un petit passage un peu plus délicat on remonte au milieu de rochers noirs et verts possédant des inclusions de mica qui étincellent au soleil pour arriver sur un replat avec un petit bout de crête qui part à droite vers un rocher blanc caractéristique. Ensuite le terrain devient vert et la traversée du sommet coté 2898 m se fait au milieu de magnifiques rochers de serpentine. Si on reste sur la crête il y a 1 ou 2 petits passages où il faut faire attention et mettre un peu les mains pour la progression.
Après avoir dépassé le sommet côté 2898 m nous sommes redescendus vers le Vallon des Oliviers et à sa jonction avec celui de Pré Vergoune vers 2350 m. Nous avons alors franchement tiré vers la gauche, pour éviter la pente raide des bois, et retrouver une bonne draille qui nous a permis de rejoindre le sentier qui traverse au-dessus de la Bergerie du Bois Noir, vers le point coté 2245 m, et nous ramène facilement au parking.
Il est à noter que lors de notre descente sur la route le long du Torrent du Cristillan, nous avons remarqué les cairns Insolites (voir photo ←) qui ne manquent pas d’originalité. Nous en avons mis quelques-uns à la fin de la galerie photo.
Merci pour votre réponse. Oui je comprends ce que vous voulez dire à propos de ces cairns insolites que je n’ai d’ailleurs pas vus. Autrement dit, vous m’apprenez que c’est la municipalité qui a permis à celui-ci de faire ou de montrer ses « créations » non loin d’un site naturel? Sauf le respect pour le travail de ce monsieur qu’il ne m’appartient pas de juger. Encore bravo pour votre site.
Bonjour,
Vos photos sont très belles, comme le coin que je fréquente assidûment et que je connais bien. C’est une région sauvage, belle justement pour ça et pour le sentiment de liberté et de solitude qu’on peut y éprouver. Hélas, depuis un certain temps je découvre de désagréables surprises. Passe encore le col de Longet jonché de cairns qui par temps de brouillard , ressemble à un sinistre cimetière; on commence à voir de ci, de là, les stigmates de personnes qui ont besoin de marquer un territoire. On trouve ainsi des sculptures tribales parfois en haut de certains sommets, des graffitis à la bombe le long des rochers de certains GR, des gens stupides qui avec des pierres forment au sol leur prénom. Ouais, super ! Alors vous nous parlez de cairns particuliers et cela semble vous enthousiasmer et bien permettez-moi de vous dire que si vous aimez ce coin et que sa beauté vous a ému, c’est justement parce que l’impact humain y est très réduit. Faire la promotion de ce genre de « Land art » c’est comme cela qu’on appelle ce genre de choses n’est ce pas? Et bien ce n’est pas rendre service à la montagne. J’espère que vous comprendrez mon point de vue. Bonnes balades.
Je pense que vous confondez la description des cairns insolites dans la vallée du Cristillan le long de la route, avec ceux de votre description que je ne cautionne pas. La municipalité et l’artiste auteur de ceux que je décris apprécieront certainement votre commentaire.