Aiguille Noire des Cerces
Située dans le cadre magnifique du Massif des Cerces, l’Aiguille Noire des Cerces vous permet une ascension entre randonnée et alpinisme. Au-dessus des Lacs du Grand Ban et Rond, juste après le Col des Rochilles, le paysage aux alentours est grandiose. Randonnée très alpine au début, on finit par une escalade très esthétique, sur un rocher relativement bon et dans une difficulté aisée (III). De plus vous pouvez moduler votre itinéraire, faire un rappel ou pas, grimper plus ou moins raide et choisir votre difficulté.
Ref : Carte IGN 3435 ET VALLOIRE – COL DU GALIBIER
Dénivelé total : environ 900 m (entre 1960 et 2869 m).
Distance : environ km – Temps total : 6 à 7 h.
Difficulté : **** Randonnée très alpine et Alpinisme PD-
Au départ de Plan Lachat (1960 m) depuis la route du Col du Galibier, où il est possible de monter éventuellement, en voiture par une piste, jusqu’aux chalets du Mottets (2130 m), on remonte jusqu’au Col des Rochilles (2491 m). En contournant, par la gauche, le Lac du Grand Ban on atteint le Col de la Plagnette (2525 m). (voir photo ←)
Prendre alors vers l’Est un sentier qui monte vers la Crête de la Blanche, et par un passage assez aérien rejoindre le fil de cette crête. Remonter alors la pente vers le Nord pour atteindre l’antécime de l’Aiguille Noire des Cerces (2780 m).
De là, cela devient de l’alpinisme et demande à être équipé. (Baudrier, corde, casque et matériel d’assurance).
Une première traversée sur la crête (II) vous permet de descendre ensuite soit par un rappel de 20 m dans la brèche qui suit, soit en contournant ce rappel par la droite.
Escalader le mur suivant sur 20 à 30 m (III), puis traverser vers la droite en suivant au gré de votre humeur les traces qui vous indiquent le cheminement. Il est possible de grimper plus ou moins les ressauts sur votre gauche, au plus près du fil de la crête, mais c’est un peu plus dur.
Après plusieurs petites brèches qui vous demanderont de dés-escalader un peu, on attaque le ressaut final, qui par une dernière longueur (III, 2 spits, voir photo ←) vous permet d’atteindre ensuite le sommet et sa croix sommitale (2869 m).
Pour la descente, versant Est, par un couloir assez péteux sur une trentaine de mètres, muni au milieu d’une corde fixe, on atteint une vire qui permet ensuite de remonter une dizaine de mètres par une brèche étroite. Après la brèche on emprunte une sente bien marquée qui descend d’environ cent cinquante mètres de dénivelé puis traverse à flanc pour retrouver plus loin notre itinéraire de montée.
Sortie réalisée avec le CAF d’Embrun, en remerciant Philippe pour son encadrement.
N.B. : si le rocher est globalement bon et agréable à grimper, beaucoup de gros morceaux de l’Aiguille sommitale sont susceptibles de s’écrouler un jour. En espérant que cela ne soit pas quand vous serez dessus.
Bel article, je l’ai partagé avec mes amis.